domingo, 4 de abril de 2010

À propos de la fidélité

(voilà le produit d'une tête qui pense trop et d'un coeur qui vie en tempête)

Nom commun feminin singulier, la fidélité est, selon le dictionnaire Larousse, « la qualité de quelqu'un qui est constant dans ses sentiments, ses affections, ses habitudes »; elle est encore selon le Larousse « la qualité de ce qui est conforme à la vérité ». Ce qui est vrai pourtant c’est que sans doute elle est la qualité humaine la plus désirée (ou même exigée) par les amants.

Cependant, quoique la fidélité soit désirée, elle est objet de controverses. Premièrement, être constant aujourd’hui ce n’est pas chose facile. Dans ce monde où tout est à vendre, la guerre pour un moment d’attention est indocile ; presque tout et tout le monde qui nous entoure veut être perçu, séduit, désiré. Et donc les artifices pour attirer constament l’attention transforment en cirque cette société contemporaine qui pense pouvoir acheter une relation d’amour comme un produit de consomation en vente sur les étagères des supermarchés. Ainsi naturellement il est difficile de rester constant, c’est à dire, fidèle à qui ou quoi que ce soit.

Deuxièmement, si être fidèle est être conforme à la vérité, il faut savoir en premier lieu ce qu’est la vérité, et sûrement cette réponse n’est pas dans les dictionnaires. Le problème c’est que la recherche de la vérité semble ne pas être chose d’importance dans ce monde. Sa découverte demande trop d’efforts et le parcours est trop long ; il y a tellement de choses plus séduisantes que les personnes se perdent au long du chemin. Par conséquent, encore une fois la fidélité reste difficile à être atteinte.

En outre, si la personne n’a pas la capacité de rester fidèle à sa propre vérité (ce qui est très difficile), elle n’aura pas la capacité d’être fidèle à l’autre. Savoir donc ce que l’on veut pour soi-même aujourd’hui devient un vrai défi car se débarrasser des vanités du monde est le seul moyen d’arriver au but : à ce qui est vraiment important dans la vie.

C’est ainsi que pour découvrir quelles sont les personnes qui méritent vraiment notre constance il est indispensable de se connaître davantage soi-même et, de plus, être conscient de ce qui est important pour soi, c’est-à-dire, arriver à sa plus profonde vérité.

En guise de conclusion, la fidélité devient un résultat de la conaîssance de la plus profonde vérité de soi-même, et à partir de cela la constance à quoi que ce soit devient plus facile, naturellement.

domingo, 14 de março de 2010

Eu sou

Eu sou a lagarta e a borboleta
a busca e a descoberta
amor infinito desamor
o carinho depois do tapa na cara.
Eu sou a flor que murchou na água suja do vaso na mesa
e o botão que desabrocha no vaso ao lado.
Eu amo só por que odeio e quero estar longe só por que estou perto;
eu quero fugir por causa da vontade de ficar.
Quero ser, mas só consigo estar.
Me derreto só para escorrer entre os dedos
da minha própria mão fechada,
e me alagar como poça dágua depois da tempestade,
água de enxurrada.
Me afogo na lágrima que escorreu do meu próprio rosto,
e me aqueço no calor do sorriso que vem depois do choro;
eu sou o samba ouvindo o Chico,
eu sou o amor lendo Vinícius.
Eu sou a Cecília
"eu canto por que o instante existe,
e a minha vida está completa,
não sou alegre, nem sou triste,
sou poeta."

terça-feira, 23 de fevereiro de 2010

Dia desses, lendo, tomei conhecimento de que Sartre também sentia isso, que morreria como nascera, entre os livros…
Eu, que a essa altura já não sei se já morri ou se permaneço, continuo entre os livros. Talvez afogada em suas idéias (ou minhas, pois já não sei onde termino) ; talvez em colapso pela overdose de pó acumulado entre as páginas que não li; ou quem sabe, e mais provavelmente, adormecida depois de desistir das letrinhas que se embaralham sob meus olhos um segundo antes de partir, sem me despedir do meu corpo. Não fosse esse pernilongo chato que me obriga a dar incansáveis e desacertadas palmadas no ar, talvez eu não estivesse mais aqui. Mas estou. E tenho a pretensão de pensar que amo. De sentir que amo. Só por que tenho a ilusão de achar que ainda estou viva. Só por que meus olhos ainda conseguem ler alguma coisa. E tão acostumados a ler estão, a decifrar letrinhas em códigos linguístico-poéticos estão, que pensaram poder ler a poesia da luz dos olhos teus… como se essas infindáveis linhas da tua íris escrevessem sua poesia em palavras…
Quero aprender a ler a luz. E quando estiver pronta, posso morrer.